L’inspection professionnelle est un des moyens permettant à l’Ordre de remplir sa mission de protection du public.
L’équipe de l’Ordre est consciente que le processus d’inspection peut être une source de stress pour les membres et nous tenons à vous rappeler qu’il est basé sur une approche de prévention. En tout temps, si vous avez des questionnements ou des inquiétudes, l’équipe et le comité d’inspection professionnelle restent disponibles pour vous répondre.
À cet égard et dans une optique de transparence, nous vous invitons à découvrir les faits saillants et les recommandations émises en 2024-2025 ainsi qu’un rappel des étapes du processus.
Faits saillants
Le processus d'inspection
Ce processus débute généralement par la complétion d’un questionnaire initial d’autoévaluation (QIA) qui doit être accompagné d’un rapport d’évaluation récent (pour les membres cliniciennes et cliniciens) et par la mise à jour du registre d’activités de développement professionnel. Ces moyens permettent de colliger plusieurs informations, notamment sur le raisonnement clinique, le respect des lois et règlements de l’Ordre et la mise à jour des connaissances et compétences des membres. Les informations colligées à cette étape peuvent être considérées comme suffisantes pour mettre fin à l’exercice d’inspection.
Pourquoi un rapport d’évaluation plutôt qu’une synthèse des données relatives à l’évaluation ou tout autre document ?
Le rapport d’évaluation est considéré comme un bon outil de démonstration de votre raisonnement clinique et de votre jugement professionnel. Il permet également de jeter un regard sur vos compétences associées aux autres rôles professionnels comme définis par les profils de compétences nationales, dont le rôle de communicateur. Comme cette étape du processus d’inspection nécessite l’analyse d’un nombre limité de données, les questions et documents à déposer ont été sélectionnés puisqu’ils offrent le plus d’informations à l’inspectrice ou l’inspecteur. Dans une situation ou une ou un orthophoniste ou audiologiste n’a aucun rapport d’évaluation rédigé dans les 12 derniers mois, elle ou il est invité à communiquer avec nous pour déterminer la suite à donner.
Si l’inspectrice ou l’inspecteur juge avoir besoin d’un complément d’information à la suite de l’analyse du questionnaire et du rapport déposés, une entrevue ou visite peut être planifiée. Voici quelques exemples de situations nécessitant une telle rencontre :
- la transmission de données incomplètes ou imprécises par le QIA ;
- le besoin de l’inspectrice ou l’inspecteur de valider ou obtenir davantage d’informations;
- des préoccupations sur certains éléments de la pratique.
À cette étape, le fait de poursuivre l’exercice d’inspection ne peut être considéré comme une indication que des lacunes ont été identifiées, notamment en raison du fait que la collecte de données n’est pas jugée complète.
Pour plus d'informations sur le processus d'inspection
Pour savoir en quoi consiste l'inspection professionnelle, pour connaître les étapes du processus et pour découvrir les questions les plus fréquemment posées, veuillez-vous référer à la section Inspection professionnelle du site Web.
Une rencontre entre le syndic de l’OOAQ, James Lapointe, et la directrice de la qualité de la pratique, Jérémie Duval, a été organisée le 15 mai 2024 et est accessible en visionnement différé sur Socrate. Cette séance d’information permet de mieux connaitre les mécanismes de protection du public.
Les décisions possibles et recommandations émises
À la suite d’une inspection, quelle qu’en soit la modalité, le comité d’inspection professionnelle (CIP) prend acte du rapport de l’inspectrice ou de l’inspecteur et transmet sa décision à la ou au membre. Cette décision inclut les recommandations à mettre en application, lorsqu’il y en a, dans un but d’amélioration continue.
La grande majorité des décisions prises font partie de l’une des catégories suivantes :
- fin d’exercice avec ou sans recommandation à mettre en application;
- recommandations avec suivi de contrôle dans un délai de trois mois dans le but de vérifier leur mise en application;
- recommandations avec plan de développement en engagement volontaire.
Parmi les thèmes les plus fréquemment abordés dans les recommandations qui réfèrent au profil de compétences nationales pour l’orthophonie, on retrouve :
- considérer les changements dans la littérature scientifique concernant la nomenclature associée au diagnostic de trouble développemental du langage;
- rédiger les synthèses ou rapports d’évaluation de manière à comprendre les liens entre les diverses données recueillies et d’apprécier le profil de la cliente ou du client;
- sélectionner et prioriser les recommandations et les objectifs d’intervention, en lien avec le portrait clinique et les besoins actuels de la clientèle.
En audiologie, les recommandations en lien avec le profil de compétences nationales pour l’audiologie les plus fréquemment transmises sont en lien avec les actions suivantes :
- appuyer les pratiques cliniques sur les données probantes actuelles (domaines variés);
- rédiger les synthèses ou rapports d’évaluation de manière à comprendre les liens entre les diverses données recueillies, et à apprécier le profil de la cliente ou du client;
- appliquer les connaissances et procédures d’évaluation en lien avec les techniques d’assourdissement.
